Bali, Indonesie


Samedi 1 juin Tupan – Jimbaran
Nous laissons une partie de notre matériel (tente, vêtements chauds) à l’hôtel. ET c’est parti, sous l’œil curieux des personnes de l’hotel. La circulation est très dense et les auto/moto mobilistes ne semblent pas vraiment nous prendre en compte. Nous arrivons à la première intersection avec une grosse route à traverser. Il nous semble que c’est une 4 voies mais il y a 6 ou 7 lignes de voitures/scooters. Nous aurions du nous déporter complètement à droite pour pouvoir tourner, ce qu’on a pas réussi alors on part en sens inverse … et on trouve quelques mètres plus loin un passage qui permet de couper les 2 routes … on met du temps pour trouver le bon moment et le rythme cardiaque est élevé, hors de question de riper sur la pédale ou de laisser trop de place à l’inertie (pourtant si importante avec une chariot). Quand on décide d’y aller, on met le paquet, le turbo il faut traverser vite. Nous sommes passés ! ben maintenant, il faut pédaler en côtoyant scooters et voitures qui nous frôlent pour pouvoir passer à 4 sur la largeur d’une 2 voies ! Evidement, tous le 200m environ, il y a un camion, échoppe ou autre qui dépasse légèrement sur la route ce qui nous oblige à faire un p’tit crochet, crochet minime mais qui dans la densité de circulation fait un effet domino… Dès que nous pouvons, nous nous échappons de cette immense route pour aller dans des rues plus étroites mais souvent toujours assez fréquentées. Nous voyions aussi l’envers du décor des resorts … 3 pans de murs font une maison avec une paillasse dans un coin comme lit. Les rues sont toujours envahies de détritus. Il y a toujours un endroit en démolition ou construction. Nous nous sentons mal à l’aise avec notre matériel qui représente une fortune pour ces gens. Malgré tout l’accueil est chaleureux, souvent un sourire, un signe de la main, un « hello » lorsqu’ils nous croisent, et encore plus lorsqu’ils voient les enfants dans la chariot. Mais la barrière de la langue nous empêche d’échanger plus. Nous avons un atlas mais les routes indiquées ne correspondent pas toujours, certaine ont disparues … ce qui nous vaut de monter une côte pour devoir la redescendre par la suite. La chaleur et l’humidité rendent encore plus dur l’effort. Nous devons en plus rester bien concentrés sur la route pour ne pas se faire renverser, ce qui nous empêche d’apprécier le paysage. Nous nous arrêtons dans un warung pour le repas du midi … rapidement, nous prenons la décision de stopper notre voyage à vélo ici mais de le poursuivre avec un sac à dos. Ce choix avait commencé à germer inconsciemment dans nos têtes avec nos lectures de préparation du voyage à Bali. Il reste néanmoins difficile, nous apprécions l’indépendance et le regard différent que nous apporte ce mode de transport. Il va falloir trouver d’autres marques. Nous savons que nous n’adhérons pas aux circuits touristiques classiques et nous avons peur d’être « obligés » de s’y soustraire. Bali a l’air tellement « envahi » par le tourisme qu’il est difficile de sortir des sentiers battus, surtout lorsque nous ne parlons pas la langue. Nous allons essayer néanmoins. Nous faisons demi→tour et allons trouver un losmen à Jimbaran près de la plage. Plage qui allie «resorts » touristiques et village de pécheurs.

Balade sur la plage pendant que les pêcheurs mettent leur bateau à l’eau et que des mariés se font prendre en photo avec tous les touristes autour. Nous nous baignons dans une eau chaude mais avec des objets au fond de l’eau non→identifiés … Le soir est agréable, repas sur la plage, coquillages et crustacés, au son indonésien de la « bamba » et « let it be ». Très touristique mais néanmoins agréable et bon.

Dimanche 2 juin Jimbaran – Tupan
Nous longeons la plage pour arriver à un marché de poissons….

Nos vélos et chariot attirent la curiosité mais les tentatives d’échange ne vont pas plus loin. Nous rentrons par la route empruntée à l’aller. La circulation est toujours aussi dense. L’arrivée sur Tupan est tendue, nous devons trouer un endroit pour faire demi→tour car notre hôtel est de l’autre côté de la 4 voies. Après plusieurs erreurs d’aiguillage, nous allons à Krisna qui est le supermarché local : habits, souvenirs, chaussures, nourriture, souris … tout ça se côtoie sous le même toit. Puis organisation du renvoi de nos vélos, p’tit tour à Kuta pour trouver un gros sac car le notre nous a lâché, baignade dans la piscine, … Le tour à Kuta est l’occasion de découvrir le programme de protection des tortues marines, de voir justement les bébés tortues tout juste éclos et de prendre rendez→vous pour demain.

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dernière version 13/01/2014
Voyage d’une famille dans le monde